POT :: Plant Opera
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Contrairement aux humains qui en ont 5 - ou 6 - les plantes peuvent avoir jusqu’à 20 ou 30 sens. En analysant les données recueillies, nous tentons de traduire en langage le “ressenti” des plantes.

Entièrement créé et réalisé par l’équipe de Plant Opera, le système électronique se greffe sur le corps de la plante, dont il devient l’extension. Là, les données brutes provenant de la plante reçoivent une forme audible/lisible/visible. Le reste est entre les mains du spectateur.trice, qui devient lui aussi un des interprètes.

Certains capteurs que nous utilisons (humidité, température, luminosité) évoluent assez lentement au rythme de la journée, des saisons, etc. D’autres capteurs vont s’intéresser à l’activité électrique de la plante qui est un bon indicateur de tous les bio-processus qui ont lieu en son sein. C’est en quelque sorte le reflet électrique de l’âme de la plante.

Si cette création a nécessité des hacks, de l’ingénierie et du bricolage, si nous usons de technologies récentes comme la programation, le “machine learning” ou le “local networking“, nous avons également cultivé des techniques plus traditionnelles comme la peinture, la danse et le jardinage

La structure de notre programme a été construite grâce à des concepts tels que les L-systèmes, les Chaines de Markov, l’analyse de Fourier ou encore les signaux OSC... Nous avons utilisé des langages de programmation tels que Max Msp, Javascript ou Python pour écrire les différents logiciels.